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Comment s’organisent les mesures de contrôle des bus ?

Le SMTAG, en collaboration avec TADAO, effectue des visites dans les dépôts avant le début des services.

Chaque mois et plus si nécessaire, le SMTAG organise des contrôles inopinés dans les différents dépôts du réseau TADAO ainsi que sur ceux des sociétés partenaires. L’objectif vise à vérifier si, juste avant les prises de service, les véhicules sont en parfait état de marche et s’ils ont respecté les différents protocoles de sécurité obligatoires. On parle ici des vérifications techniques (hors motorisation) mais aussi, depuis la crise du coronavirus, des mesures sanitaires complémentaies destinées à la protection des usagers. Parallèlement, une inspection extérieure permet de vérifier l’état général des véhicules, propreté comprise.

Cette fois, rendez-vous matinal avait été pris sur de dépôt Westeel à Sallaumines, un des principaux prestataires du réseau TADAO qui assure notamment un nombre très important de services scolaires. Un peu avant 6h du matin, à l’heure où les conducteurs arrivent progressivement au dépôt, un petit groupe de spécialistes-référents du SMTAG et de TADAO) a commencé ses investigations.

 

 

 

 

« Le mode opératoire est toujours le même, explique Pierre Souillart, chargé des contrôles au SMTAG, nous vérifions sept bus. Nous le faisons selon un barème que nous partageons avec TADAO avec une trentaine d’aspects spécifiques; en particulier les girouettes (latérales et frontales), la propreté, la signalétique, le fonctionnement des rampes, etc.. Si pour une raison ou une autre le total des point n’est pas suffisant, cela fait alors l’objet d’un rapport détaillé qui peut être source de pénalités financières, de travaux ou de modifications dans les ateliers. »

Dans les faits, on constate pas mal de petites détériorations. C’est évidemment lié à la nature du trafic, le plus souvent urbain, aux heures de pointe en particulier. Les « touchettes » sont nombreuses qui peuvent parfois avoir des conséquences. On pense en particulier à la signalisation lumineuse, aux griffes sur la carrosserie. Le point le plus sensible concerne le fonctionnement de la rampe utilisée par les usagers à mobilité réduite. Là où elle se trouve, elle est sujette aux frottements le long des bordures. Ce matin-là, trois ne fonctionnaient pas correctement. Les contrôles servent précisément à prendre ces défauts en compte avant d’y remédier.

Pascal Fernandes, responsable opérationnel du réseau (secteur EST) a pu vérifier pour sa part comment fonctionnent les nouvelles tablettes installées progressivement à bord des bus scolaires. Il s’agit d’une opération de longue haleine qui sera terminée avant la prochaine rentrée, au mois de septembre.Ces tablettes numériques permettront alors de renseigner une localisation géographique en temps réel comme c’est déjà le cas à bord des bus qui assurent le service des lignes régulières. « Il faut savoir que deux réclamations sur trois concernent précisément les CS (circuits scolaires) or, jusqu’à présent, nous ne pouvions pas répondre avec précision » explique Pierre Souillart

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faut rappeler qu’au total, ce sont un peu moins de 500 bus (TADAO + affiliés) qui sont en service sur le réseau TADAO que ce soit sur les CS ou les lignes régulières.

 

 

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